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Les Canadiens sont nombreux à se passer des assurances, une stratégie risquée?

Publié par Larichesse sur 10 Juillet 2012, 23:10pm

Catégories : #ARGENT

Nro 1La plupart des Canadiens considèrent que les assurances sont incontournables pour garantir leur sécurité financière. Malgré tout, ils sont nombreux à se passer d'une couverture pour limiter les dépenses. Il s'agit d'une stratégie risquée, selon TD Insurance

 

Quarante-deux pour cent des Canadiens sont moins susceptibles de souscrire une nouvelle police ou de contracter suffisamment d'assurances en raison du contexte économique, selon le rapport annuel sur l'état de l'assurance de TD Insurance.

 

Ce second rapport annuel a également révélé ce qui suit :

De nombreux Canadiens ont décidé de ne pas soumettre de réclamation pour éviter de faire grimper leurs primes (33 %) ou pour éviter de payer une franchise élevée (29 %).

Encore plus inquiétant, 21 % des Canadiens ont annulé une police ou renoncé à une couverture afin de moins dépenser.

Au bout du compte, un Canadien sur cinq admet que sa couverture est insuffisante (soit 19 % contre 9 % en 2011).

 

«Il ne faut surtout pas réduire sa couverture dans le but d'épargner et de préserver la santé de ses finances personnelles, explique Dave Minor, vice-président de TD Insurance à Toronto. L'assurance fait partie intégrante de la planification financière, particulièrement durant les périodes d'incertitude économique… En matière de gestion de leur risque personnel, il semble que les Canadiens soient en train de faire marche arrière.»

 

Cela est particulièrement vrai dans le domaine de l'assurance-vie et de l'assurance maladie, qui ne sont pas obligatoires. D'après le rapport, la plupart des Canadiens considèrent l'assurance comme une partie intégrante de leur planification financière. Pourtant, 39 % d'entre eux n'ont pas d'assurance-vie.

 

«Les Canadiens prennent leurs décisions en fonction de leur revenu disponible. En ces temps économiques difficiles, ils choisissent de renoncer à la couverture qu'ils auraient normalement envisagé d'acheter, poursuit M. Minor. Ce comportement est très préoccupant.»

 

Les temps difficiles incitent à la fraude

Comme on peut s'y attendre, le risque de fraude s'accroît avec l'aggravation des difficultés économiques. Un Canadien sur cinq avoue ne pas avoir été entièrement honnête avec son assureur ou avoir omis certains renseignements en remplissant une demande d'assurance. Ce chiffre n'était que de 13 pour cent en 2011. Selon le Bureau d'assurance du Canada, la fraude organisée coûte environ 542 millions de dollars aux assureurs et aux assurés.

 

«De manière générale, les Canadiens sont honnêtes. Il est d'ailleurs dans votre intérêt de remplir les formulaires d'assurance en toute franchise, fait remarquer M. Minor. Souvent, les écarts s'expliquent par un manque d'attention ou une question mal comprise. La plupart du temps, les gens n'ont pas pris le temps de lire correctement le formulaire.»

 

Les Canadiens les plus pauvres délaissés 

M. Minor souligne une autre tendance préoccupante, cette fois imputable aux courtiers. Ces derniers s'adressent de plus en plus à une clientèle aisée et négligent de proposer des assurances vie et maladie aux familles et individus à revenus faibles ou moyens.

 

«Étant donné que le nombre d'agents et courtiers d'assurance est en baisse, ils ont tendance à cibler une clientèle plus privilégiée que le Canadien moyen, explique-t-il. Résultat : les Canadiens les plus riches sont mieux assurés car ils reçoivent l'attention des courtiers, contrairement aux Canadiens à revenus inférieurs. Les courtiers et agents les considèrent comme moins rentables et, pour parler de façon imagée, tentent d'attraper les gros poissons.»

 

Pour lutter contre ce phénomène, M. Minor pense que les assureurs doivent faire des efforts et rendre leurs produits plus accessibles à tous les Canadiens.

 

«Pour le grand public, le monde de l'assurance est plus que déroutant : les gens ne savent pas quels produits acheter, à qui se fier ni comment obtenir plus d'information, explique-t-il. La plupart des sites Web des compagnies d'assurance sont relativement instructifs… on y trouve des outils de calcul en ligne qui permettent d'avoir une meilleure idée des besoins individuels de chacun.»

 

Cet article est une traduction de Canadians cutting back on insurance, publié sur le blogue Insight, de Yahoo! Canada.

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