Après la diffusion d’un faux tweet de l’AP mardi, en l’espace de quelques secondes, les marchés américains se sont littéralement effondrés.
Un faux tweet en provenance du compte de l’Associated Press, l’une plus des grandes agences de presse mondiale, a semé la panique à Wall Street. Le tweet indiquait que la Maison Blanche avait fait l’objet de deux explosions, et que le président Barack Obama avait été blessé.
En quelques secondes, le Dow Jones a perdu près de 150 points. Alors qu’il était tranquillement en hausse de 1 %, l’indice phare américain est ainsi tombé dans le rouge. Cela représenterait une perte de capitalisation boursière instantanée de l’ordre de 136 milliards de dollars !
L’indice plus large, le S&P 500, et l’indice Nasdaq des valeurs technologiques ont eux aussi brutalement décroché. Les taux des emprunts américains à 10 ans ont perdu 6 points de base, tombant à un plus bas annuel. Avant que tout revienne à la normale, en à peine cinq minutes. Tous les indices de Wall Street ont ainsi fini la séance en hausse de 1 %.
Ce brusque accès de panique a donc été provoqué par un seul « gazouillis » du compte @AP annonçant « deux explosions à la Maison Blanche, Obama blessé ». L’agence américaine, qui compte 1,9 million d’abonnés, a rapidement indiqué qu’elle avait été victime de pirates informatiques, déclarant que « le tweet sur un attentat à la Maison-Blanche (était) faux ». Son compte a été suspendu. Le porte-parole de la Maison blanche a confirmé que Barack Obama se portait bien.