Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Marcnews

Marcnews

Conseils, science, sante et bien-être


Le Danger de Convaincre(10): Cesser de se convaincre soi-même

Publié par MaRichesse.Com sur 29 Septembre 2012, 23:42pm

Catégories : #DEVELOPPEMENT

     luka

Le Danger de Convaincre, discrète source de violence et d'inefficacité:

 

Le Danger de Convaincre (1): Mode et pulsion


Le Danger de Convaincre(2):Le manque d’affirmation de soi


Le Danger de Convaincre(3):Le convaincant manipulateur


Le Danger de Convaincre(4): Le convaincant sauveur


Le Danger de Convaincre(5):Convaincre c’est détruire un peu


Le Danger de Convaincre(6): Informer avec efficacité


Le Danger de Convaincre(7): Communication et manipulation


Le Danger de Convaincre(8): Respect et considération


Le Danger de Convaincre(9): Être entendu et compris sans chercher à convaincre


 

 

 

Le Danger de Convaincre(10): Cesser de se convaincre soi-même

 

Se remette aux commandes de sa vie

 

Si nous ne sommes pas doués pour l'écoute de nos proches, nous le sommes probablement encore moins pour l'écoute de soi! Nous avons pris l'habitude de nous convaincre nous-mêmes de mille choses. Parfois nous tenterons de nous rassurer en  nous convainquant des qualités imaginaires. D'autres fois nous nous trouverons trop ceci ou pas assez cela, nous convainquant de fragilités justifiant nos égarements. Nous savons aussi nous convaincre que rien n'est de notre faute, qu'on y est pour rien et que tout est à cause des autres.

 

Or croire qu'on y est pour rien et que tout est à cause des autres revient à dire qu'on est rien... et cela gâche beaucoup l'affirmation de soi! L'affirmation de soi y est aussi détruite que dans la culpabilité où l'on croit que tout est de notre faute.

 

Il est judicieux de cesser de se convaincre pour mieux s'entendre.

 

Force, négation et culpabilité

 

La fâcheuse mode du "positif" à tout prix nous conduit à nous mentir à nous-mêmes. Nous nous répétons alors "t'inquiètes pas, ça va aller, ne vois que le bon côté des choses" . Nous pouvons même trouver là de mauvais usages de la visualisation positive, quand celle-ci est utilisée pour se nier soi-même au lieu d'être utilisée comme une ressource.

 

D'un autre côté la mode de la maîtrise de soi nous conduit à de fréquents auto reproches culpabilisants: "Tu as encore craqué!", "Zut tu n'as pas été à la hauteur!", "Bon sang tu es trop faible!" etc... 

 

Quand ce que nous sommes ne nous plaît pas, nous tentons alors de nous convaincre de l'importance de tel ou tel projet... pour nous dynamiser artificiellement. Nous y croyons. Nous devrons parfois aller jusqu'au bout de ce "projet écran" avec beaucoup de force... pour découvrir que cela ne change rien. 

 

Le seul avantage est que nous y aurons perdu de l'énergie et serons donc ainsi moins capables de nous fuir, de nous convaincre...  et plus enclins (ou obligé) à nous rencontrer nous-mêmes.

 

La notion de "pouvoir sur soi" ne se trouve pas que dans notre culture. Elle semble une émanation naturelle de l'être humain. Comme je l'avais signalé au début de cet article, peut être est-ce un vestige de l'évolution, exigeant le pouvoir, au nom de la survie. L'animalité des échanges en découle naturellement avec les autres et avec soi-même. 

 

Si le pouvoir sur l'autre est tout de même parfois dénoncé comme une pratique inconvenante (voire dangereuse), celle qui consiste à rechercher un pouvoir sur soi elle, est plutôt recherchée et valorisée. Elle est pourtant tout aussi pernicieuse. Elle invite à considérer ce qu'on est comme mauvais et à le remplacer par autre chose de meilleur. Les amputations de soi, qui en découlent, conduisent chez le psy.

 

Respecter sa propre différence

 

Plutôt que de chercher à se convaincre ou à se maîtriser, mieux vaut entendre ce qui s'exprime en nous. 

 

Pour ceux qui croient que ce qui se passe en nous est dû à de mauvaises sources qu'il faudrait combattre, il est urgent de découvrir que ce qui nous gêne ne fait , le plus souvent, que nous connecter à une part de soi réclamant une écoute. C'est même une des causes majeures de notre stress qui ne fait que souligner cela.

 

Aussi séduisante que soit la capacité à convaincre autrui ou à se convaincre soi-même, j'ai souhaité à travers cet article vous en montrer les risques. 

 

Il peut être utile de s'extraire du dogme "convaincre" pour récupérer le discernement nécessaire à la qualité de la communication et sortir des embrouilles manipulatrices qui produisent de nombreux effets indésirables (qu'ils soient discrets ou caricaturaux).

 

 

 

Thierry TOURNEBISE

Source

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
un sujet super important. merci de l'avoir traité
C
<br /> <br /> <br /> <br />      <br /> <br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> <br /> bisous***<br />
T
<br /> c' est toujours une question d' équilibre entre l' orgueil et l' humilité, tout en pensant que l' orgueil est plus néfaste que l' humilité.<br /> <br /> <br />  bon dimanche<br /> <br /> <br />  amitié<br />
M
<br /> Le doute est ma philosophie, je ne peux qu'adhérer et puis pour convaincre les autres il faut être convaincu soi même. Bon dimanche<br />
K
<br />  <br /> les journées de fin septembre sont bien agréables.nous verrons pour octobre<br /> bon week end<br />
:
<br /> Bon dimanche.<br /> Bisoux<br /> <br /> <br />

Archives