France : Une mère a reconnu avoir donné « volontairement la mort à sa fille » de 6 ans

Une mère a été mise en examen par le parquet d’Angers. Elle aurait injecté une dose mortelle de produits vétérinaires à son enfant.

Le mercredi 31 juillet dernier, vers 21 h 30, un ami de la famille frappe au n° 7 de la rue Victor Hugo, au Lion-d’Angers, une commune située au nord d’Angers.

Sans réponse, l’homme entre et découvre Irène Langevin, 46 ans, et sa fille, Lilou, 6 ans, gisant sur le sol, inanimées.

Seringues et produits vétérinaires

Sur place, la gendarmerie trouve également les cadavres de deux chiens ainsi que des seringues et des produits vétérinaires. Et une lettre manuscrite, rédigée par la mère, faisant part de ses intentions suicidaires.

La mère et la fillette sont immédiatement transportées au CHU d’Angers, où la fillette décède quelques heures plus tard.

« Les examens médicaux de l’enfant ont permis de relever les traces de piqûres sur les bras », indique François Touron, procureur de la République adjoint d’Angers.

La mère a reconnu les faits

Lors de son interrogatoire, la mère a reconnu avoir donné « volontairement la mort à sa fille ». La femme a été mise en examen le samedi 3 août et placée en détention provisoire, dans un cadre médicalisé, pour meurtre de mineur de moins de 15 ans.

Irène Langevin s’était séparée du père de l’enfant à sa naissance. Elle s’était installée il y a trois ans dans le pavillon où le drame s’est produit. Elle était secrétaire dans un cabinet de vétérinaire.

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