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Combien la mafia syndicale a-t-elle coûté à l’État et aux contribuables du Québec au cours des 40 dernières années?

Publié par MaRichesse.Com sur 24 Avril 2013, 21:50pm

Catégories : #IMPORTANT

 

Le Journal de Montréal rapporte qu’un haut responsable syndical, Donald Fortin, a reçu gratuitement des matériaux et de la main-d’œuvre d'au moins cinq entrepreneurs pour construire sa luxueuse maison de Blainville. Il représentait la majorité des syndiqués sur le chantier de l'aluminerie Alouette de Sept-Îles. 

 

Selon le JdeM, les entreprises s’assuraient ainsi que leurs chantiers ne subissent pas de ralentissements. Fortin a vendu sa maison 823 000 dollars en 2011

 

Maintenant directeur général du Conseil Provincial du Québec des métiers de la construction (International), il s’est insurgé publiquement l’été passé contre le fait que ses syndicats étaient «injustement pointés du doigt dans les allégations de collusions entre élus et entrepreneurs.» 

 

Ça m’amène à me poser des questions sur d’autres projets qui ont connu des explosions de coût faramineux au Québec. Si des dirigeants syndicaux avaient reçu des «gratifications», des projets comme celui de l’Alcan à Alma auraient-ils vu leur coût doubler à deux milliards?  

 

Combien la mafia syndicale a-t-elle coûté à l’État et aux contribuables du Québec au cours des 40 dernières années?

 

Des syndiqués de la FTQ ont causé pour 31 millions de dollars de dégâts à lors du saccage de la Baie James en 1974. La SEBJ, filiale d’Hydro-Québec, a poursuivi la FTQ pour cette somme, mais a finalement accepté une entente à l’amiable scandaleuse de 200 000 $. Dédé Desjardins, le leader syndical qui a dirigé le saccage a éventuellement été tué dans un règlement de compte du crime organisé. À la même époque, des syndiqués de la FTQ ont été en partie responsables des dépassements de coûts et des difficultés encourues lors de la construction du stade olympique de Montréal.  

 

Et il y a le fiasco de la Gaspésia, un des plus gros scandales de l’histoire moderne du Québec avec un dépassement de coût de 200 millions de dollars. Trois cents millions de dollars de fonds publics dépensés pour rien. Le projet a été abandonné. Seuls la FTQ-Construction, les gangsters incrustés dans sa direction et ses membres en ont profité. 

 

Ce qui me désole le plus, c’est que le gouvernement péquiste dirigé par Bernard Landry est le premier responsable du désastre, selon le juge Lesage qui a fait l’autopsie de la catastrophe financière. Le juge Lesage est également impitoyable pour le Fonds de solidarité et la FTQ-Construction. 

 

La FTQ était alors dirigée par Henri Massé, le grand copain de Tony Accurso. Il a été invité sur son luxueux bateau et son fils Nicolas a été nommé directeur d’une de ses compagnies. Le même Accurso a fait appel au parrain Nick Rizzuto pour arbitrer un différent qu’il avait avec l’entrepreneur Lino Zambito selon son témoignage devant la juge Charbonneau. Rappelons aussi que Tony Accurso était un ami intime du saint patron et père fondateur de la FTQ, Louis Laberge. L’actuel président de la FTQ, Michel Arsenault a aussi fréquenté le yacht d’Accurso. So-so-solidarité patronale-syndicale. 

 

C’est sous la présidence d’Arsenault que les médias ont commencé à découvrir des scandales de collusion, d'intimidation et de corruption impliquant la FTQ-Construction. Le président de la FTQ-construction, Jocelyn Dupuis, fait face à des accusations de fraude pour avoir facturé en six mois 125  000 $ de frais de restaurants à sa centrale. 

 

Dupuis était l’ami du chef mafieux Raynald Desjardins, le bras droit du parrain Rizzuto. Desjardins fait présentement face à l’accusation d’avoir fait assassiner Salvatore Montagna, le prétendant à sa succession. Un autre ami de Jocelyn Dupuis, le vice-président de Grues Guay, Louis-Pierre Lafortune, un associé d’affaire du Hells Normand «Casper» Ouimet, a été arrêté avec lui dans le cadre de l’opération Diligence.

 

J’ai bien hâte que la commission Charbonneau en finisse avec la ville de Montréal et qu’elle aborde le dossier FTQ.

 

Pour moi, les liens privilégiés qu’entretient le PQ avec la FTQ sont un lourd boulet qu’il traine aux pieds et un handicap électoral. Aux élections fédérales de 2011, Gilles Duceppe était fier d’annoncer qu’il avait l’appui de la FTQ. Résultat: le bloc a été rayé de la carte. 

 

Des pans entiers du mouvement syndical, je pense en particulier aux syndicats de la construction et à certains autres du secteur public et parapublic, sont devenus des organisations qui visent à extorquer le plus d’agents possible des donneurs d’ouvrage, l’état ou les entreprises privées. 

 

Les «boss» de ses syndicats vivent aux dépens de leurs membres bien avant d’assurer leur défense. Ils font partie intégrale du système corrompu de plus en plus dysfonctionnel qui nous gouverne. On a besoin d’un nouveau modèle au Québec. Mais, compte tenu de tous les blocages actuels, dont certains sont d’origine syndicale, je ne vois pas comment on va y arriver. 

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