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Marcnews

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Conseils, science, sante et bien-être


4 règles a suivre pour briser l'engrenage de la mésentente conjugale

Publié par MaRichesse.Com sur 24 Avril 2013, 13:39pm

Catégories : #HOMME-FEMME

 

1) Réduire les stresseurs dans la relation 

 

D'abord, si un ou des aspects de la relation constituent des stresseurs (par exemples, critiques, escalade d'échanges d'insultes, menaces de divorce, retrait physique, violence), il est primordial de s'efforcer de réduire ces comportements. Des conjoints peuvent s'entendre (passer une forme de contrat) sur les comportements que l'un et l'autre s'efforceront d'éliminer. 

 

On y parvient parfois de façon graduelle. Lorsque les comportements se maintiennent, une façon de procéder peut être de noter quotidiennement sur papier la fréquence des comportements positifs et des comportements négatifs. On se met comme objectif, d'augmenter la proportion de comportements positifs régulièrement. Cette méthode aide à se centrer sur l'objectif et permet à soi-même et au conjoint d'apprécier les progrès. Des conjoints, en colère l'un contre l'autre, ont parfois de la difficulté à cesser leurs comportements qui augmentent le niveau de stress dans la relation. Dans ces cas, il est utile de réfléchir sur les avantages et les inconvénients de ces comportements. Les avantages sont souvent très ponctuels (défoulement, contrôle temporaire de l'autre) alors que les inconvénients ont une plus grande portée. Ils mettent le conjoint sur la défensive et entraîne une réplique de sa part. L'un et l'autre subissent un plus grand stress. Les chances d'en arriver à résoudre la situation diminuent et la relation se détériore. Règle générale, chacun retire des bénéfices de l'arrêt des comportements stresseurs. 

 

Une autre façon de s'aider à diminuer les comportements stresseurs est de planifier une activité de loisir ensemble que chacun aime en s'entendant pour se concentrer sur l'activité et éviter de parler des problèmes de la relation. 

 

2) Améliorer ses habiletés de communication 

 

Il est souvent nécessaire d'améliorer ses habiletés de communication afin de remplacer les communications aversives par des messages constructifs. Il s'agit d'identifier et de réduire les formes de communication nuisibles (ex.: interrompre, mettre la faute sur l'autre, se centrer sur le passé) et de les remplacer par des formes plus positives (ex.: des demandes positives de changements dans le comportement comme : "J'aimerais que tu travailles sur le budget avec moi comme nous nous étions entendu."). Voici quelques suggestions pour communiquer plus positivement. 

 

- A tour de rôle, exprimer sa position et écouter avec empathie la position de l'autre. 

 

- Essayer de se comprendre plutôt que de convaincre l'autre de penser de la même façon. 

 

- Utiliser le "je". Cela aide à identifier et exprimer ses sentiments, ses besoins et ses désirs. A défaut d'utiliser le "je", les reproches sont souvent utilisés pour exprimer les besoins. 

 

- Exprimer ses pensées et ses émotions clairement dans des messages courts. 

 

- Reconnaître la subjectivité de ses pensées et de ses émotions (elles ne correspondent pas nécessairement à la réalité, voir plus loin). 

 

- Prendre le temps d'écouter avant d'exprimer sa propre opinion ou d'offrir des solutions. Communiquer de l'empathie (de la compréhension) pour la position du partenaire. 

 

- Encourager le partenaire à écouter et à s'exprimer en lui posant des questions (ex.: "Saisis-tu ce que je veux dire ?, Qu'est-ce que tu en penses ?, etc.). 

 

- Reconnaître les aspects positifs dans la situation (ex. les efforts du partenaire pour comprendre).

 

 

 

3) Améliorer ses habilités de résolution de problèmes 

 

La résolution de problèmes est une forme de communication particulière, différente, par exemple, de l'expression des émotions. Il est fréquent que des gens qui savent mettre en œuvre de bonnes stratégies de résolution de problèmes dans d'autres contextes, au travail par exemple, ne pensent pas à le faire par rapport aux problèmes de leur vie personnelle. Spécifions d'abord qu'il est important d'avoir une attitude collaboratrice. Si l'un des partenaires est insatisfait de la solution, les deux se retrouvent perdants. Voici les étapes de la résolution de problèmes: 

 

- Choisir un moment propice (où la colère peut être contrôlée, par exemple). 

 

- Définir le problème de façon claire et concrète en termes de comportements plutôt qu'une description globale. 

 

- Proposer toutes les solutions possibles sans censurer ou juger le mérite de ces solutions à ce stade. 

 

- Évaluer les avantages et les désavantages de chaque solution, choisir une solution qui convient aux deux partenaires, discuter des réticences de chacun et discuter des conditions concrètes d'application. 

 

- Appliquer cette solution. · Évaluer les résultats, discuter pour comprendre pourquoi la solution n'a pu être appliquée comme prévu (ex. l'un des partenaires avait des réticences, etc.), etc.. Mentionnons qu'il est important d'avoir des attentes réalistes quant aux résultats de la mise en application d'une solution. Les résultats souhaités se présentent souvent de façon graduelle après que l'on ait été persévérant, cohérent et constant dans l'application de la solution (ex. changements dans les comportements des enfants après un changement dans la gestion de l'autorité.) 

 

- Selon l'évaluation des résultats, apporter des correctifs à la solution, choisir une autre solution ou en élaborer une nouvelle (en reprenant le processus). 

 

Une difficulté à surmonter pour réussir à passer à travers ce processus est de ne pas dévier la conversation (par ex. en se centrant sur l'expression des émotions, ce qui est important mais appartient à un autre type de communication que la résolution de problèmes, en se laissant entraîner par des associations d'idées, en se disputant, etc.). Certaines attitudes, croyances et attentes peuvent aussi nuire au processus de résolution de problèmes, par exemples, l'un des conjoints s'attend à ce que ses idées soient constamment dénigrées, l'un des partenaires considèrent que ses façons de voir sont bonnes et que celles de sont conjoint son mauvaises. 

 

 

 

4) Conscientiser les formes de pensées qui nuisent à une juste perception et compréhension des situations vécues par le couple. 

 

-La perception sélective: Il a été amplement démontré que les conjoints "en détresse" ont un bas niveau d'entente concernant la fréquence de comportements concrets dans les derniers 24 heures. Ils ont tendance à remarquer les comportements négatifs et ne pas considérer les positifs. L'observation systématique des comportements (de préférence par écrit) permet de développer une perception plus objective. De plus, ils ont tendance à percevoir une causalité linéaire dans leurs interactions (par ex. "Je m'écarte de lui car il me harcèle et me poursuit") plutôt qu'une causalité circulaire où le comportement de chacun des partenaires influe sur le comportement de l'autre. Une meilleure objectivité permet souvent d'atténuer le découragement et la tendance à mettre le blâme sur l'autre. 

 

- Les attributions: Les conjoints "en détresse" ont plus tendance que ceux qui ne le sont pas à attribuer les comportements négatifs de leur partenaire à des traits de personnalité stables et à une intention négative et à voir ces comportements comme blâmables. Ils ont, au contraire, tendance à attribuer les comportements positifs à des causes spécifiques et instables (sur lesquelles on ne peut se fier). Les attributions négatives génèrent des sentiments de colère, d'anxiété et de dépression et nuisent ainsi grandement aux relations. Il importe de tester les attributions en identifiant des situations passées où le partenaire s'est conduit différemment (afin de contrer l'attribution à des traits stables) et en obtenant du feedback du partenaire sur ses intentions. 

 

-Les croyances et normes. Les croyances de chaque conjoint sur la nature humaine et sur ce qu'est ou devrait être une relation de couple se sont développées à travers les expériences de la vie dont, particulièrement, les relations familiales dans l'enfance. Lorsque les conjoints considèrent que leurs croyances et leurs normes ne sont pas rencontrées dans leur couple, parce que celles-ci sont extrêmes et/ou irréalistes ou parce qu'ils n'ont pas réussi à établir de compromis, cela génère de la détresse et représente un facteur important de dissolution des couples. Voici des exemples de croyances qui peuvent nuire à l'évolution d'un couple: le désaccord est destructeur pour la relation; on ne peut changer des "patterns" d'interaction installés; l'amour implique l'acceptation de tous les défauts; la passion du début devrait se maintenir telle quelle, etc.. Les croyances qui sous-tendent les façons d'agir ne sont pas toujours faciles à identifier. C'est souvent en observant ce que l'on dit, ce que l'on se dit mentalement et comment on se comporte qu'on peut prendre conscience, par déduction, de ses croyances. Par exemple, en observant sa réaction dans diverses circonstances une personne peut se rendre compte qu'elle considère incorrect et nuisible d'exprimer de la colère ou un désaccord. Il est alors utile qu'elle se demande:

1) Comment s'est formée cette croyance ? Elle pourra alors se rendre compte, par exemple, qu'elle l'a développée en réaction à la violence verbale de ses parents; et 

2) Quels sont les avantages et les inconvénients d'appliquer cette croyance à sa relation actuelle? Elle pourra alors évaluer, si tel est le cas, que les avantages (ex. la relation tranquille) sont moins importants que les désavantages (ex. les besoins non satisfaits et les désaccords non résolus). 

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