Enfin libre ! Le 1er décembre 2016, François Hollande a mis un terme à sa campagne de réélection. Il est temps de savourer le plaisir de ne plus avoir à se soucier de son avenir politique, la liberté d’agir comme bon lui semble et de dire ce qui lui vient à l’esprit.
Bien sûr, le président de la République a promis de continuer à assumer ses responsabilités durant ses derniers mois au pouvoir. Dans une allocution solennelle, il s’est engagé à consacrer la fin de son mandat à diriger le pays et à garantir sa sécurité contre le terrorisme. Le renoncement de François Hollande vu par les dessinateurs Mais ne pourrait-il pas se lâcher un peu, et pas simplement en se faisant livrer des croissants pour ses petits-déjeuners amoureux ? Il le mériterait bien, lui qui a inauguré son mandat sous une pluie battante, rarement pris des vacances, combattu le terrorisme et lutté contre la crise économique ? Sans oublié le tir quasiment ininterrompu de critiques depuis son arrivée au pouvoir. Que pourrait-il inscrire sur son agenda politique désormais ? Voici quelques idées, présentées sans ordre particulier.
1. Faire élever un monument à sa gloire C’est une grande tradition française. François Mitterrand, le dernier président socialiste, a fait construire une bibliothèque renfermant 14 millions de volumes qui porte son nom ; Jacques Chirac a commandé le Musée du quai Branly consacré aux arts premiers ; George Pompidou, un musée des arts modernes, quant à Charles de Gaulle, la liste est longue.
François Hollande ? Rien. Il est temps pour le président de choisir, parmi les options qui s’offrent à lui, celle qui flatte le plus son amour-propre.
Bibliothèque, hôpital… Mais rien n’évoque davantage un président qu’une statue gigantesque à son effigie, surtout si elle est stratégiquement située sous la Grande Arche de la Défense, le quartier parisien des affaires. Ce serait un hommage approprié pour lire la suite