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Sarkozy met en garde face aux sondages

Publié par MaRichesse.Com sur 6 Octobre 2016, 04:17am

Catégories : #POLITIQUE, #FRANCE

Sarkozy met en garde face aux sondages

L'ancien chef de l'État continue d'enchaîner les meetings, convaincu que le «terrain» fera la différence.

En déplacement à Toulouse et Montauban ce mercredi, Nicolas Sarkozy continue de dérouler sa campagne «en profondeur», selon son expression. Une semaine après une série de mauvaises nouvelles qui ont émaillé sa campagne (livre de Patrick Buisson, mauvais sondages, affaire Bygmalion, etc.), le candidat reste convaincu que «le match est plié» en sa faveur… Exit François Hollande. Quand on l'interroge sur la réforme du statut des anciens présidents, souhaitée par l'actuel chef de l'État, Nicolas Sarkozy s'en amuse à Toulouse: «Peut-être que François Hollande a raison de s'en occuper. Il prépare son avenir.»

Quant à son principal concurrent, Alain Juppé, toujours devant lui dans les sondages, Nicolas Sarkozy y vient peu après, sans le citer. «J'appellerai tout le monde à la plus grande prudence s'agissant du choix des Français. Qu'ils ne fassent pas tous comme si c'était déjà fait, indique-t-il à Montauban, au cours d'une table ronde. J'en ai vu, des gars qui disaient: on va gagner la course, et à l'arrivée ils l'ont totalement perdue!» Nicolas Sarkozy en profite pour glisser une petite amabilité à l'attention de son principal concurrent de la primaire: «Un mandat, chacun fait avec sa situation personnelle et son âge», s'interrogeant au passage sur l'argument de campagne du maire de Bordeaux de ne faire qu'un mandat. «Qu'est-ce que c'est que cette affaire de dire qu'on est candidat et qu'on se projette déjà à la fin de ce mandat? Sois candidat, c'est pas mal. Fais-toi élire, c'est encore mieux.» 

 

«Le refus de la pensée unique»

Alors qu'Alain Juppé reste en tête des intentions de vote, Nicolas Sarkozy dit ne pas regarder les sondages… officiellement. «Je n'ai pas besoin de les regarder, vous m'en parlez. À Dozulé (Calvados), vous m'interrogiez tous sur la dynamique de la campagne. C'était la semaine dernière, non? Et puis, je suis toujours largement majoritaire chez les sympathisants Républicains, et de loin», soutient-il. «Une campagne, ce sont des cycles. On a raté celui où les courbes des sondages devaient s'inverser, mais la route est encore longue», admet pourtant un élu du premier cercle. «Toute ma vie, on m'a expliqué que je ne pourrais pas être élu. Je suis habitué. La réponse vient du terrain», confie Nicolas Sarkozy. «Les salles sont pleines, les audiences sont bonnes, j'en suis à 300 000 livres vendus… Heureusement que je suis détesté! Qu'est-ce que ce serait, sinon», ironise-t-il en privé. Pour les juppéistes, le candidat confond popularité et intentions de vote. «Sarkozy, c'est le phénomène de fans. Ils achètent le dernier livre, vont au meeting. Comme pour Johnny, mais est-ce que Johnny peut devenir président?»

Pour Nicolas Sarkozy, ses adversaires n'auraient rien compris à ce qui se passe: «le refus de la pensée unique», comme en Autriche, en Angleterre, en Grèce, aux États-Unis, énumère-t-il. À ceux qui l'accusent de braconner sur les terres du FN, Nicolas Sarkozy prend soin de répondre: «On me dit: votre discours va attiser les passions. Ah bon?»«Je vois la maison France en feu, je dis: “Au feu!”, et c'est moi qui deviens le problème», déroule Nicolas Sarkozy à la tribune à Toulouse. «On crie “démagogie”… comme si être compris du peuple, c'était démagogique!» Alors qu'il est applaudi par près de 2000 personnes, le candidat saisit la balle: «Ah, ici, il y a des Gaulois!... J'irai au bout de tous ces débats, je veux être compris de vous, le peuple de France.» «Plus on l'attaque, plus il avance», tranche Brigitte Barèges, maire LR de Montauban. Dans ce contexte, l'ex-président ne comprend pas qu'Alain Juppé cherche à séduire «les déçus du hollandisme», alors qu'il s'agit d'une primaire de la droite et du centre, dit-il à Toulouse, «pas une primaire de la compromission». Invité de Radio Classique, mercredi, il a de nouveau accusé le maire de Bordeaux de «faire des compromis avec la gauche» pour l'emporter. «On appelle des gens à venir pour signer une charte dont ils ne croient pas un mot. Ça s'appelle quoi? Du mensonge et de la déloyauté.» 

 

Meeting parisien au Zénith dimanche

«Vous verrez, ils seront tous derrière moi, prophétisait Nicolas Sarkozy mardi dans le Bas-Rhin. Dans un mois et demi, ceux qui se sont éloignés de moi seront prêts à faire don de leur talent.»

Dimanche, Nicolas Sarkozy organisera son meeting parisien au Zénith, avec, à la tribune, avant lui, François Baroin et Ingrid Betancourt. Il y abordera la question du déclassement des catégories moyennes, qu'il a commencé à esquisser dans le Bas-Rhin. «Les enseignants qui étaient des personnalités et qui sont aujourd'hui payés à peine au-dessus du smic, les médecins qui étaient des personnalités reconnues et qui sont aujourd'hui obligés de se battre pour voir la consultation passer de 23 à 25 euros. Je crois au travail, au mérite, à l'effort, au classement.» C'est cette idée qu'il devrait développer plus longuement dimanche. 

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