Une de nos auditrices a craqué pour un bulldog anglais et a répondu à une annonce sur internet pour adopter un chiot. Mais... elle n’a jamais vu la couleur du chien.
Notre auditrice a dû louer une cage ventilée pour faire le trajet, pour 200 euros. Ensuite, c'est le transporteur qui lui réclame 600 euros pour une assurance. Cette nouvelle somme réclamée met la puce à l'oreille de notre auditrice et elle décide donc de se rétracter.
La petite annonce, présente sur un site français, proposait un chiot à donner pour cause d'allergies. Selon Olivier Bogaert, de la Computer Crime Unit, "c'est une réelle arnaque." Premier conseil donc, copier/coller le contenu de l'annonce dans Google. Si c'est une arnaque, cette annonce sera présente dans vos recherches et sur de nombreux sites différents. "Quand on regarde l'historique, l'annonce circule depuis plusieurs années, et les escrocs ne font que la recycler." Autre élément, la présence importante de fautes d'orthographe ! Il faut également se méfier d'annonces proposant des animaux décrits "comme exceptionnels" ou de race.
Si un contact téléphonique a lieu et que l'accent semble étranger, cela peut être également un signe d'arnaque. En effet, la plupart des arnaques présentes sur internet proviennent de la Côte d'Ivoire ou du Bénin.
À savoir également que le vendeur est toujours à l'étranger et qu'il faut, dès lors, passer par un transporteur qui demandera de grosses sommes d'argent. Mais tous les transporteurs ne sont pas à blâmer, certains sont eux-même victimes de ces arnaques et le nom de leur société est utilisé de manière frauduleuse.
Si des sommes ont déjà été versées, il y a peu de chance que la victime les récupère.
Les paysafe card
Ces cartes, disponibles dans les magasins et dans les librairies, émettent un code qui vaut un certain montant. Le code est alors envoyé au destinataire sur internet et il est, dès lors, encore plus difficile de retrouver le destinataire ou de récupérer l'argent.