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Non à l’accord Suisse-UE: le dernier combat de Christoph Blocher

Publié par MaRichesse.Com sur 6 Août 2016, 05:01am

Catégories : #EUROPE

Non à l’accord Suisse-UE: le dernier combat de Christoph Blocher

A 76 ans, Christoph Blocher se lance dans ce qui sera probablement sa dernière bataille. Vendredi à Berne, il a réuni ses troupes autour de lui pour dire sur tous les tons son opposition à un accord institutionnel entre la Suisse et l’Union européenne qui ne serait rien de moins, à l’entendre, qu’une «adhésion par la bande». «Cet accord va être conclu, il n’y a plus que des détails à régler», assure-t-il.

L’ancien conseiller fédéral a créé il y a trois ans le comité «Non à l’adhésion insidieuse à l’UE», qu’il préside. C’est d’ailleurs pour s’y engager pleinement qu’il a quitté le Conseil national en cours de législature, au printemps 2014. Aujourd’hui, ce comité compte plus de 6000 membres individuels et 130 membres collectifs, indique-t-il. Le milliardaire, qui vient de s’offrir une vaste campagne publicitaire dans la presse du pays, ne veut pas dévoiler ses ressources financières, ni les noms des principaux donateurs. Tout juste indique-t-il que la cotisation des personnes physiques s’élève au minimum à 10 francs. Et que oui, il paiera, laissant entendre, avec un large sourire, qu’il ne comptera pas ses sous. 

 

L’UDC a battu le rappel des troupes

Parmi les partenaires officiels étaient présents vendredi l’UDC et son président Albert Rösti, ainsi que l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) et son président Lukas Reimann. Et pour faire bonne figure, un représentant romand a été désigné en la personne d’Adrien de Riedmatten. Le comité «Les jeunes contre l’adhésion à l’UE» était également présent à la conférence de presse, ainsi que le comité tessinois «Le canton du Tessin – victime de frontières ouvertes». Un panel qui ne trompe personne: ce combat, Christoph Blocher en fait une affaire personnelle.

Un accord institutionnel est en discussion depuis plusieurs années entre la Suisse et l’Union européenne. Il s’agit de trouver un mécanisme permettant une reprise plus homogène et efficace des accords existants et futurs. Bruxelles en fait une condition avant de discuter de nouveaux accords sur l’accès au marché. 

 

La cible: les «juges étrangers»

Les négociations ont quasi abouti mais une divergence subsiste sur le règlement des différends. Et c’est ce qui inquiète Christoph Blocher. Il est question de faire appel à la Cour de justice de l’Union européenne, soit ces fameux «juges étrangers». L’ancien conseiller fédéral y voit la fin de la souveraineté et de l’indépendance de la Suisse et une trahison des droits démocratiques.

Rien de bien nouveau dans ses arguments, mais l’UDC et Christoph Blocher ont toujours su profiter du vide estival. En août 2014, ils convoquaient déjà la presse pour présenter un papier de position visant à défendre le droit suisse et à assurer sa primauté sur le droit international. Une première étape qui s’est traduite par le lancement, quelques mois plus tard, de l’initiative «Le droit suisse au lieu de juges étrangers», qui sera prochainement déposée à la Chancellerie fédérale. La conférence de presse de ce vendredi fait partie de cette campagne que Christoph Blocher est pour l’instant seul à mener. 

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