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Burkini : Manuel Valls contredit le Conseil d'Etat

Publié par MaRichesse.Com sur 27 Août 2016, 03:26am

Catégories : #POLITIQUE, #RELIGION, #FRANCE, #JUSTICE

Burkini : Manuel Valls contredit le Conseil d'Etat

Ce n'est pas une décision du Conseil d'Etat qui va faire changer d'avis le Premier ministre. Contempteur des premiers jours du burkini, Manuel Valls, qui avait apporté son soutien aux différents maires des 31 communes qui avaient pris un arrêté contre ce vêtement de bain couvrant le corps, excepté le visage, les pieds et les mains, avait pourtant été rhabillé pour la fin de l'été par l'institution bicentenaire. Vendredi 26 août, cette dernière avait en effet décidé d'invalider ces arrêtés, dénonçant notamment "une atteinte grave et [...] illégale aux libertés fondamentales."

Valls sort l'argument féministe

Pas démonté pour un sou, le locataire de Matignon a ainsi expliqué sur sa page Facebook que la décision du Conseil d'Etat "n'épuise pas le débat [...] sur la question du burkini." L'argument qui justifie la continuité du débat en question ? "Dénoncer le burkini, ce n'est en aucun cas remettre en cause une liberté individuelle. Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde."

 

Si la question du port de ce vêtement et de sa justification religieuse soulève un débat, celui de la liberté des femmes, utilisé par Manuel Valls, aussi. Si une partie des féministes n'est pas insensible à l'oppression des femmes que ce vêtement peut parfois signifier, la conviction de base reste la même : il n'y a pas lieu d'imposer aux femmes musulmanes ce qu'elles doivent porter ou non et donc, de les verbaliser pour cette raison.

Le "combat" de Valls, politique plutôt que juridique

Ce qui amène au deuxième argument utilisé par le Conseil d'Etat pour balayer ces arrêtés anti-burkini : les "risques avérés" pour l'ordre public, brandis par les défenseurs des arrêtés, n'ont pas été démontrés.

Qu'importe pour Manuel Valls. "Battu" sur le terrain juridique, il déplace le lieu du "combat" : "Le combat est juridique, chaque fois qu'on risque de trouble à l'ordre public sera établi. Mais le combat est d’abord, et avant tout, politique, au sens le plus profond du mot, culturel, pour dire ce que nous n’acceptons pas, car cela met en danger la cohésion de la Nation." Dans la bouche du Premier ministre, c'est clair : le burkini est une menace, que la France doit combattre. Qu'importe ce que le Conseil d'Etat a à en dire. 

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