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A Madère, Cristiano Ronaldo pleurnichait déjà

Publié par MaRichesse.Com sur 8 Juillet 2016, 04:11am

Catégories : #PEOPLE, #FOOTBALL, #BIOGRAPHIE-DES-RICHES

Le talent, l’arrogance, tout était là depuis le début. Sur son île natale, le petit Ronaldo ressemblait beaucoup à CR7, ce joueur que tout le monde adore aujourd’hui détester

 

A Madère, Cristiano Ronaldo pleurnichait déjà

«Cristiano Ronaldo est fantastique avec la sélection. Il est un exemple et je ne me lasserai jamais de parler de lui en bien.» Le sélectionneur portugais Fernando Santos est un peu seul sur le coup, à l’heure de la première demi-finale de l’Euro (21 heures à Lyon contre le Pays de Galles). Depuis le début du tournoi, la critique ne lâche pas son attaquant vedette.

Son doublé contre la Hongrie au premier tour (3-3), le point ainsi obtenu et la qualification pour les huitièmes de finale n’ont pas fait oublier ses performances décevantes, son influence famélique sur le jeu de son équipe et son attitude de diva sur le terrain. En dehors? Des déclarations maladroites (la «petite mentalité» de l’Islande), des réactions déplacées (le micro d’un journaliste balancé dans un lac). Il n’en faut pas plus pour raviver la tendance du Ronaldo-bashing. Le Portugais est-il le meilleur joueur de son époque? A chacun son avis. Mais il est assurément le plus détesté.

La défiance à son égard a quelque chose d’incompréhensible. Sportivement, il accumule depuis ses débuts d’innombrables récompenses individuelles (trois Ballons d’Or) et collectives (trois Ligues des champions). Humainement, il a façonné la réussite socio-professionnelle de toute sa famille et donné beaucoup d’argent à des œuvres caritatives. Rien de bien différent de son grand rival Lionel Messi.

Mais quand l’Argentin provoque, au pire, une douce indifférence et de gentilles moqueries, le Portugais – sportif le plus suivi sur les réseaux sociaux avec 200 millions d’abonnés – est autant adulé par ses fans que honni par ses haters. «Le problème, c’est que son mécanisme de défense, c’est l’arrogance», estime son ami et ancien coéquipier chez les jeunes du Sporting Lisbonne Hugo Pina, dans une biographie de Ronaldo parue récemment.

Pas la même dévotion

Pour l’écrire, le journaliste Guillem Balague est parti sur les traces du buteur du Real Madrid à Madère, où il est né en février 1985. Sur l’île, une statue de Cristiano Ronaldo a été érigée, un musée nourrit sa légende et tous les gamins rêvent de suivre ses traces, mais un certain malaise plane. «J’ai l’impression que de nombreux Madérois sont très partagés au sujet de Ronaldo, écrit l’auteur. Son succès est source d’envie, mais […] on ne retrouve pas à Madère la dévotion quasi religieuse que beaucoup ont pour Messi à Rosario ou pour Diego Maradona à Buenos Aires.»

Il pleurait tout le temps. Très facilement. Et pas seulement dans les vestiaires. Sur le terrain, si son équipe perdait.

Et pour cause, le petit Ronaldo ressemblait déjà beaucoup à CR7. Comme une partie du grand public aujourd’hui, ses coéquipiers dans son premier club (Andorinha) le surnommaient «le pleurnicheur»: «Il pleurait tout le temps. Très facilement. Et pas seulement dans les vestiaires. Sur le terrain, si son équipe perdait. Ou quand il faisait une passe à ses partenaires et qu’ils ne marquaient pas.» Déjà, il réagissait mal à la frustration. Crisait. Ne supportait pas les erreurs des autres. Voulait tout faire tout seul. Jouer tous les matches, tirer tous les coups-francs, toucher tous les ballons.

Déjà, cela pouvait créer des tensions. «Mais ses coéquipiers acceptaient tout ça parce qu’on gagnait avec neuf ou dix buts d’écart en grande partie grâce à lui», se rappelle un de ses anciens entraîneurs au Nacional, un des deux clubs professionnels de l’île, qu’il a rejoint à l’âge de 10 ans. Et puis, le match terminé, le compétiteur acharné devenait un bon camarade, selon tous ceux qui l’ont côtoyé.

«Ronaldo est le joueur star depuis le début, celui qui gagne des matches à lui tout seul, écrit Guillem Balague. Il est un leader naturel, c’est la relation qu’il a toujours eue avec ses coéquipiers. Aujourd’hui, il exige un certain niveau de déférence de leur part, en échange de ses efforts et de son rôle de meneur.» De Madère à l’équipe nationale, rien n’a vraiment changé. 

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