L'ancienne championne de tennis, dont la maigreur inquiète, s'est confiée à RTL sur le virus qui la ronge. Elle assure vivre "un enfer absolu".
« Je me bats avec le peu de forces qui me reste. » Après avoir révélé être atteinte d'un mystérieux virus, l'ancienne championne de tennis Marion Bartoli s'est confiée avec beaucoup d'émotion au micro de RTL. « J'ai peur pour ma vie, je crains qu'un jour mon cœur s'arrête », avait déjà déclaré la sportive à la chaîne britannique ITV. Aujourd'hui, celle qui apparaît très amaigrie donne davantage d'informations sur sa santé.
« Mon corps diminue de plus en plus le nombre d'aliments qu'il arrive à accepter. Ça me réduit ma liste d'aliments à quasiment plus rien », avance Marion Bartoli pour justifier sa perte de poids, balayant les rumeurs d'anorexie. « Il me reste la salade, le concombre sans la peau, de l'eau sans sel (...) et puis tous les produits sans gluten, sans sucre, sans produits laitiers, sans œufs », égrène-t-elle, décrivant « un enfer absolu ».
La championne de 31 ans explique qu'elle est désormais obligée de se laver à l'eau minérale, son corps n'acceptant plus l'eau du robinet. « Je pense qu'il y a trop de microbes pour lui. Il n'arrive pas à se défendre, j'ai des réactions allergiques, j'ai mes veines qui commencent à gonfler énormément. » Même chose concernant le téléphone portable, qu'elle utilise désormais avec des gants. « Je ne peux pas avoir le téléphone à côté de moi », confie la gagnante de Wimbledon en 2013, qui explique utiliser un kit mains libres pour l'interview.
« Ce que je suis en train de vivre, je ne le souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi. J'essaye juste de me battre avec le peu de forces qui me reste pour rester en vie, j'essaye de prier pour que les médecins arrivent à trouver ce que j'ai », sanglote la joueuse de tennis. Outre un cauchemar au quotidien, Marion Bartoli se dit surtout très faible : « J'ai encore eu mon cœur qui s'est accéléré ce matin. Je sens que je suis vraiment à la limite en termes d'énergie », analyse-t-elle.
Aujourd'hui, celle qui n'a pas pu participer au tournoi des légendes de Wimbledon, car jugée « trop faible » par le corps médical, place ses espoirs dans une clinique italienne qu'elle rejoindra au début de la semaine prochaine. « Je ne me laisse pas abattre », promet la sportive.