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Brésil : la justice autorise la remise en route de WhatsApp

Publié le 4 Mai 2016, 11:17am

Catégories : #TECHNOLOGIE

Brésil : la justice autorise la remise en route de WhatsApp

La messagerie WhatsApp a recommencé à fonctionner vers 18 heures GMT ce mardi au Brésil, après plus de 24 heures de blocage pour rétention d'informations dans le cadre d'une enquête, a annoncé un responsable de ce service. « WhatsApp a présenté un nouveau recours ce matin qui a été accepté et qui a levé le blocage », a indiqué un responsable de cette messagerie utilisée par plus de 100 millions de Brésiliens. WhatsApp avait été bloquée lundi à 17 heures GMT à la demande d'un juge de la ville de Lagarto, qui accuse Facebook, propriétaire de l'application, de ne pas avoir fourni d'informations sur une bande de trafiquants de drogue locale. Les cinq opérateurs de téléphonie brésiliens ont respecté l'ordre judiciaire afin d'éviter une amende de 127 000 euros par jour. WhatsApp, qui a fait appel lundi soir, affirme avoir collaboré avec les tribunaux brésiliens et assure ne pas disposer des informations demandées. Mais un juge de seconde instance a rejeté l'appel mardi à l'aube et WhatsApp a présenté un nouveau recours. C'est un juge de seconde instance également qui est revenu sur la décision de son collègue et a levé le blocage. Contacté par l'Agence France-Presse, le tribunal de Lagarto n'a pas expliqué les raisons du changement de décision.

Par ailleurs, la page web de la justice de l'État de Sergipe ne fonctionnait plus depuis lundi. Des hackers du groupe Anonymous Brésil ont affirmé à travers leur compte Twitter @anonopsbrazil qu'ils protestaient ainsi contre le blocage de WhatsApp. L'organisme de défense des consommateurs, Idec, avait estimé lundi que la gravité des faits n'était « pas proportionnelle » à la sévérité de la sanction, tandis que, pour le président de l'Agence nationale de télécommunications (Anatel) Joao Rezende, « le blocage n'était pas la solution ». C'était le même juge qui avait décrété en mars la détention préventive de l'Argentin Diego Dzodan, vice-président de Facebook pour l'Amérique latine, pour les mêmes raisons de rétention d'informations sur cette bande de trafiquants. Son incarcération avait été qualifiée de « mesure extrême » par Facebook, entreprise dirigée par l'Américain Mark Zuckerberg. WhatsApp est installée sur plus de 90 % des portables et smartphones du Brésil, un pays de plus de 200 millions d'habitants, et elle est utilisée par plus de 100 millions de Brésiliens, selon des données de cette messagerie.

WhatsApp nie la rétention d'informations

WhatsApp, qui a fait appel lundi soir, affirme avoir collaboré avec les tribunaux brésiliens et insiste sur le fait qu'elle ne dispose pas des informations demandées. Mardi, WhatsApp a indiqué à l'Agence France-Presse qu'elle continuerait à présenter des recours en justice. Le juge Siqueira Neto souligne par ailleurs que le dossier « traîne depuis 2015 » et que WhatsApp n'a pas envoyé de spécialiste pour discuter avec le juge Montalvao et la police.

Ce même juge Montalvao avait décrété en mars la détention préventive de l'Argentin Diego Dzodan, vice-président de Facebook pour l'Amérique latine. Celui-ci avait été arrêté et interrogé le 1er mars à Sao Paulo pour avoir refusé à plusieurs reprises de collaborer à une enquête sur une bande de trafiquants du Sergipe qui communiquaient via WhatsApp. Diego Dzodan avait été relâché le lendemain.

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