Adoptez la positive attitude pour lutter contre la dépression saisonnière !

hiver est là. Il fait nuit plus tôt. Et, comme chaque année, le spleen hivernal s’installe chez les personnes sensibles au manque de lumière. Ce mal-être touche 4 à 6 % de la population française.

Pour traiter la dépression hivernale, les deux traitements les plus répandus sont :

⇒ La luminothérapie : rien de mieux qu’une bonne cure de lumière pour garder le sourire en hiver. Mais, avant de s’adonner à cette pratique, il est recommandé d’avoir l’avis d’un médecin. Cette méthode consiste à s’exposer au moins 30 minutes à la lumière le matin avec une lampe de 10.000 lux placée à 30 centimètres du visage. Vous allez jusqu’à une heure avec une lampe à 5.000 lux. Ce traitement permet de resynchroniser l’horloge interne, régulée par le rythme circadien de 24 heures. Son efficacité est observée dès la première semaine de traitement. 
⇒ Les antidépresseurs : ils sont prescrits dans les cas des dépressions saisonnières les plus sévères. Il faut patienter plusieurs semaines voire plusieurs mois pour apprécier le résultat.

Un traitement efficace sur le long terme

Malgré l’efficacité des traitements, la dépression saisonnière, également appelée trouble affectif saisonnier (TAS), réapparaît tous les ans. Des chercheurs de l’Université du Vermont, aux États-Unis, ont décidé d’adapter la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), habituellement pratiquée sur des personnes souffrant de dépression permanente, aux patients atteints par la dépression saisonnière.

Cette TCC repose sur le fait d’aider le patient à remplacer des schémas de pensées négatifs afin d’endiguer les comportements pessimistes et de stimuler sa bonne humeur. Cette alternative médicale est bénéfique. D’une part, elle traite les patients sur le long terme. D’autre part, la TCC encourage les patients à ne pas abandonner le traitement. En moyenne, les deux tiers des malades abandonnent la luminothérapie après la première séance.

Des idées positives pour lutter contre la dépression saisonnière

Pour les besoins de leurs recherches, les auteurs de l’étude ont étudié deux groupes de patients. Ils ont appliqué la TCC au traitement de la dépression saisonnière en tentant de modifier les pensées négatives liées à l’hiver de 88 adultes souffrant de TAS, tandis que 87 autres suivaient des séances de luminothérapie. Après le premier hiver, les résultats, publiés dans The American Journal of Psychiatry, n’étaient pas probants. Aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux groupes.

Mais, après l’hiver suivant, seuls 27,3 % des patients soumis à la TCC ont rechuté, contre 45,6 % des malades sous traitement de luminothérapie. Travailler sur les idées, les émotions ou les comportements qui maintiennent l’état dépressif permet donc de lutter contre la dépression saisonnière. En plus du traitement, pratiquer une activité physique est fortement conseillée pour entretenir son corps et son moral. 

 Metronews