Un migrant caché dans le train d'atterrissage d'un avion parcourt 13.000 km

1 heures et 13.000 kilomètres de cauchemar. Jeudi 18 juin, la police britannique a découvert dans la matinée un homme qui serait âgé de 24 ans dans le train d'atterrissage d'un Boeing 747 de la British Airways, qui reliait Johannesburg à Londres.

Inconscient, l'homme a été transporté à l'hôpital, mais il est actuellement dans un état grave. Il faut dire que le passager clandestin a vécu un voyage particulièrement terrible. Sur ce vol de 11 heures, l'appareil grimpe à une altitude de 10.000 mètres, où la température peut aller jusqu'à -60°C. La Dernière Heure souligne par ailleurs qu'à cette altitude, l'oxygène est rare, et que le passager clandestin aurait très bien pu être broyé par les roues.

Un autre passager clandestin aurait chuté

Si les enquêteurs n'ont pas encore été en mesure de le confirmer, cette découverte pourrait être liée à une autre, plus macabre, dans la banlieue londonienne. Un homme sans vie a ainsi été retrouvé sur le toit des bureaux d'une compagnie de vente en ligne d'objets personnalisables à Richmond, une ville huppée du grand Londres proche de l'aéroport de Heathrow, où a atterri le Boeing 747.

"La mort est pour l'instant considérée comme inexpliquée mais, selon les premières indications, le corps pourrait être celui d'un passager clandestin à bord d'un avion", a expliqué la British Airways dans un communiqué. Selon une première hypothèse policière, les deux hommes auraient embarqué mercredi soir à bord du vol BA0054, et l'un d'entre eux aurait été éjecté de l'appareil à l'ouverture du train d'atterrissage, à l'approche de l'aéroport d'Heathrow.

Pas une première

Très rare, le cas n'est néanmoins pas unique. En septembre 2012, un Mozambicain avait été retrouvé mort dans une rue de la banlieue de Londres après être tombé de la trappe du train d'atterrissage d'un avion de ligne. En août 2012, un passager clandestin avait lui été trouvé mort dans le train d'atterrissage d'un appareil de la British Airlines, en provenance du Cap. 

 Metronews